Reste-t-il des intellectuels ?
Rien n’est moins sûr. Confiné dans le boboïsme parisien, notre intellectuel du 21ème siècle a cessé de réfléchir. Il se contente d’aphorismes sommaires, politiquement corrects afin de ne pas froisser les élites auprès desquelles il se plaît à se pavaner.
Quand il n’est pas larvaire, il devient insultant et grossier en se vautrant dans la fange de la vulgarité pour stigmatiser ceux qui ne pensent pas comme lui. Quel délice de s’en prendre à ceux qui n’ont pas la parole, lorsqu’on bénéficie de la voix des médias.
Qu’importe, ils disparaîtront dans les abysses de la médiocrité dont ils n’auraient dû jamais sortir.
Les masques tombent, les murs de mépris s’effondrent. Ils n’en restera que des ruines sinistres.