Rien de bon
Si les mots peuvent faire mal, les silences sont parfois cruels. Lorsque le vieux Monde menace de s’effondrer, ses derniers défenseurs en retardent l’échéance ultime, s’arcboutant sur les derniers privilèges. La division et la peur font partie de leur arsenal destructeur pour atomiser la société en autant de particules élémentaires vouées à leur propre logique.
Nous sommes tous complices de cette manipulation mentale en nous y soumettant de gré, si ce n’est de force. Par la stigmatisation de ceux qui refusent un ordre établi, confortable, nécessaire à la conservation de certaines libertés, on crée des ghettos. Dans l’Empire ottoman, le statut de Dhimmi était celui d’un citoyen de second ordre, privé de certains droits, interdit d’accéder à certaines fonctions, protégé malgré lui et soumis à des impôts plus importants que ceux appliqués à la majorité de la population.
La désinformation ambiante combinée à un terrorisme intellectuel pousse une partie de la société dans des extrêmes diamétralement opposés, rouvrant d’anciennes plaies des heures sombres de notre histoire.
Les manipulateurs s’en réjouissent-ils ? Je n’en sais rien et peu m’en chaut. Tout est question de conscience, à condition d’en avoir une. Toujours est-il que toute dette se paie un jour ou l’autre. Comme dit l’adage : « Qui sème le vent, récolte la tempête. »
À bon entendeur salut !
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