La chaîne d’union pour un monde meilleur
Dans un monde où le culte de l’ego est la règle, l’individualisme fait le lit de l’égoïsme. Être centré sur soi ne signifie pas se fermer aux autres.
Hier, en passant devant le restaurant la Rotonde dans le 16ème, je relevai le thème d’une soirée philosophique : Peut-on dire que la verticalité de l’homme le rapproche de l’autre ? N’ayant pas pu assister à ce débat, cela suscite néanmoins en moi des réflexions.
La verticalité ? Qu’entend-on par la verticalité ? Il y a deux dimensions spatiales, l’horizontalité ou le plan, la verticalité ou l’élévation. La verticalité est la position de l’Homo erectus ou homme levé. Créature dépourvue de défenses naturelles, l’homme a pourtant su s’adapter dans un milieu hostile et devenir le plus grand des prédateurs.
Qu’est-ce que l’homme ? Créature dotée de raison, l’homme oscille entre l’instinct hérité de son animalité et la Conscience de sa nature spirituelle. Sans entrer dans un discours théologique reliant l’homme à Dieu, il faut voir en l’homme une créature, un créateur et une création.
Se rapprocher, n’est-ce pas combler le vide de l’indifférence ? L’amour n’est-il pas un rapprochement des corps, des cœurs, des âmes ? Le rapprochement ne crée-t-il pas la fusion ?
Et l’autre ? Quel peut-il être ? On attribue à Hobbes : « L’homme est un loup pour l’homme ». L’instinct brut prime sur la dimension mystique de l’humain. Pourtant, cet autre n’est-il pas un soi-même différent sans être opposé. L’autre est le miroir de soi, le reflet de son être.
Voilà autant de questions qui loin de donner plus de réponses impliquent de nouvelles interrogations. L’homme ne peut être cette partie d’un tout, détachée du reste, comme veulent le faire croire certains. Il est le maillon d’une chaîne qui unit l’Humanité de ses origines à son achèvement, dans le sens de sa finitude. Ce perfectionnement de l’homme, c’est son devoir de réparation ce que le mystère de la Création a entrepris.
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