Entre liberté et dérive sectaire
Une femme ne peut plus bronzer seins nus sur une plage. Cela heurte le regard des enfants.
N’ont-ils jamais tété ?
Les enfants seraient-ils aujourd’hui plus choqués de voir une poitrine de femme en jouant dans le sable que de subir la violence perpétuelle diffusée par les médias et leurs jeux vidéo ?
Qui des parents ou des enfants a été le plus outré ?
Intervenus à Sainte-Marie-la-Mer, près de Perpignan (20 août 2020), suite à la plainte d’une famille, une vacancière en monokini a été priée de se rhabiller par deux gendarmes (un homme et une femme).
Faisant preuve de zèle, la maréchaussée a fait sa ronde pour obliger d’autres femmes à remettre le haut. Alors qu’elles étaient dans leur droit.
Pour mémoire, Paris-Plage interdit les seins nus, sous peine d’amende.
Contre le principe de laïcité, la mairie socialiste de Rennes autorise le burkini (maillot intégral) dans les piscines municipales. Essayez de venir vous y baigner en maillot-short, vous serez viré.
Virées, des femmes l’ont été de centres commerciaux pour tenue jugée indécente par les vigiles.
Virerait-on vers une forme sournoise d’intégrisme ?
À quelques exceptions près, le silence de nos politiques est coupable. Flattant le communautarisme dans un but électoral, on ne les entend plus quand, de nos jours, dans certains pays, les femmes sont menacées juste pour avoir découvert leurs cheveux.
Est-il tolérable de se taire lorsque, là-bas, le fouet, la prison ou la mort sanctionnent la soif de liberté de nos sœurs ?
Nudité taboue, pudeur exacerbée, France, que deviennent tes deux mamelles ?
Vous les frustrés, les sectaires, les obscurantistes, arrêtez de martyriser les femmes, les filles. Vous êtes la honte de l’Humanité.
Et vous leurs complices, vous ne valez guère mieux.
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