ou Saint-tro « P »
En hébreu la lettre « Pé » signifie « Bouche » et sa valeur est 80. Puisque nous avons la bouche masquée pour ne pas dire cousue, comme nous le répètent à l’envi les annonces dans les trains, les gares ou les aéroports, je voudrai retirer un « P » au locataire d’un de nos Palais Républicains, notre Résident de la République.
Certes, vous estimerez que je suis discourtois ou désobligeant, mais l’empathie me manque envers certaines personnes, notamment lorsque ces dernières n’en manifestent pas à autrui. Vous me direz que je suis dur, mais la seule liberté qui nous reste est celle de nous exprimer.
Bien qu’il fût loin d’être élu par un Plébiscite ou Primé par la naissance, notre Prince se fit Pathétique, frisant Parfois au Pervers sans le Pathos nécessaire à Pourfendre la Pénibilité affligeant le Peuple.
Profitant d’un Parlement Pléthorique auquel Peu Participaient, un Pays tout entier se vit Petit à Petit Privé de ses libertés que d’aucuns Pensaient Privilèges.
Pour une Partie des sans Partis, autrefois Placardés sans dents, Protester ne valait-il pas mieux que se Prosterner Platement dans un Pays autrefois Policé devenu aujourd’hui Policier ?
Car la Police de la Pensée Piétinait Ponctuellement par Pans Pleins et entiers tous les Principes Philosophiques et Politiques, Paralysant par la Peur un Peuple Partagé entre Prostration ou Protestation.
De Petites Phrases en Pilotage à vue, nos Piètres élites Pataugeaient en un manque de Perspectives, supprimant aux Personnes le droit aux menus Plaisirs. Point de Partage d’écot autour d’un Plat ou d’une Pâtisserie, mais du Pétrin à Perte plus qu’en Profit. Plus de Pistes de danse mais Plein de fausses Pistes, Plus de Possibles évasions mais de Probables Privations. Des Préconisations sanitaires aux Précautions en cascade pour éviter d’être Positifs à cette Pandémique Peste Parodique, Poison pour les esprits, Prison pour Populations Proscrites afin de les Préserver des Pestifères Postillons.
Dans l’ombre, les Partisans de la Piqûre Poussaient leurs Propres Pions, rêvant de Produire des Profits Pantagruéliques avec une Paisible Précision. Le Pessimisme ambiant rendant Plus Pusillanime, le Potentiel se vidait de sa toute Puissance, et le Paradis Perdu ne Paraissait Plus Primable. Priez, Priez, Prêchaient certains Prêchi-Prêcha.
Perfide, la Presse Paradait, Parlant sans Paraphrases, Préconisant Plus de Protection et moins de Présentiel. Pourtant, sur les Plateaux, se Pavanaient les Présumés Praticiens Pérorant Pédamment comme des Perroquets la Parole Portée du Premier Sinistre. Parallèlement, tel Panoramix, le Druide du Vieux-Port Parachevait la Pharmacopée de sa Potion pour ses Patients, sourd aux Palabres de tous les Persifleurs Patentés.
Vivre devenait Pénible pour quelques-uns, le Prix n’en valant Plus la Peine. Sautant le Pas pour le trépas, combien de Pauvres Particuliers, s’estimant Punis, Préféreront Partir rejoindre l’Au-delà ?
Pendant cette Période-là, quelques Privilégiés Proches des Pouvoirs en Place, du Potentat au Président, Puisent Pleinement par Prévarications dans le Pactole Public. Pas de Pénalité pour eux, ni de Précédent. Pas-à-Pas, ils Passent par-dessus des lois. Parfaite Photographie d’une Planète où le Pourri Profite de sa Position pour se remplir les Poches, quand la Placidité complice des Politiciens et des Parvenus ferme Pudiquement les Paupières.
De quelque endroit où l’on se Place, Putain de sort, je ne Parle Pas de la Péripatéticienne qui Pratique dans chaque Port, du Panama au Pirée, le Pire est de Penser que c’est toujours de la Part de Poutine ou de Pékin.
Ne Prenez pas le mauvais Pli de me jeter la Première Pierre car vous avez tous Péché, Pratiquant ou Pas.
Je conclurai avec Plénitude que cette avalanche de « P » ne sera Pas que du vent.