Et si nous enterrions enfin 2020
2020 aura été l’année de la quarantaine, suggérée par ce 20+20 de mauvais augure.
Le 40 est le nombre de la privation. Dans un célèbre conte oriental, il est aussi celui des voleurs de nos libertés individuelles au nom d’une soi-disant sécurité, alibi de prises de mesures en catimini de plus en plus liberticides.
2020 aura été une année masquée voire à masquer et à jeter aux oubliettes de l’Histoire à défaut de pouvoir l’effacer de nos consciences.
Elle aura été le révélateur de la crise profonde de nos sociétés, mais qualifiant de complotistes ceux qui veulent réfléchir, en s’appuyant sur des donneurs de leçons patentés polluant les esprits les plus malléables.
Les familles se seront déchirées tant à cause de ces dérives sectaires que de son amplification par le confinement.
Les uns jugeront les autres d’irresponsables. Et ces derniers, les premiers de collabos. La France est malade, pas du virus, mais de ses divisions savamment entretenues par nos élites aux abois.
Le chien aboie, pensent-elles, et la caravane passera.
Mais à un moment donné, le chien enragé détruira la caravane.
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