Nous le sommes tous !
J’aimerai débuter par une histoire, inspirée de ma lecture de « Commencer par Pourquoi » de Simon Sinek.
Arrivant dans une ville près d’un chantier, un compagnon voyageur reconnut le son du maillet frappant le ciseau. Il croisa un premier maçon, et après lui avoir souhaité le bonjour, il lui demanda :
— Aimez-vous votre métier ?
Le maçon rétorqua :
— Je construis ce mur depuis aussi longtemps que je puisse me souvenir. Ce travail est monotone. Je travaille toute la journée quel que soit le temps sauf lorsqu’il gèle à pierre fendre. Les pierres sont lourdes et le fait de les lever jour après jour me crée des maux de dos. Je ne suis même pas certain que ce chantier sera terminé de mon vivant. Mais, ce travail me permet de gagner ma vie.
Le voyageur le remercia et rencontra un second maçon. Il le salua et lui posa la même question.
Ce maçon lui répondit :
— J’aime mon travail. Je construis une cathédrale. Certes, je travaille depuis aussi longtemps que je puisse me souvenir. Bien sûr, ce travail est parfois monotone. Je travaille toute la journée Je travaille toute la journée quel que soit le temps sauf lorsqu’il gèle à pierre fendre. Les pierres sont lourdes et le fait de les lever jour après jour me crée des maux de dos. Je ne suis même pas certain que ce chantier sera terminé de mon vivant. Mais, je construis une cathédrale.
Notre façon d’appréhender nos actions est indéfectiblement liée à ce qui les a inspirées ; notre façon d’être également.
Comment nous voyons-nous dans la vie ?
Comment les autres nous perçoivent ?
Nos actes sont-ils en congruence avec nos paroles ?
Ce que notre cerveau nous inspire est difficilement verbalisé ; le Limbique ressent ce que le NéoCortex exprime. L’Homme est un animal ! Il a l’Anima, le « Souffle » ou « Âme ». En hébreu, Aleph peut être considéré comme un Souffle divin. Ajouté à « Mêm » et « Tav » qui donne le mot « Mot’ » ou Mort, il crée « Emet’ » ou la Vérité. La Vérité de la Mort, c’est Dieu. Ou de la Mort à la Vérité, rien n’existe sans Dieu. Pour ceux que Dieu dérange appelons-le comme Voltaire le « Grand Horloger ». Aleph combiné à « Daleth » et « Mêm » à savoir « Dam » ou le Sang donnera « Adam » ou le nom du Premier Homme. L’Alphabet hébraïque est un jeu de piste philosophique, un chemin de sagesse qui peut en inspirer beaucoup.
J’aime les jeux de mots. En passant du « Je » au « Nous », j’obtiens l’articulation du « Genou ». Chaque lettre est une clé. Et toute clé ouvre une porte. La clé des lettres ou la clé des nombres ouvre la porte de l’Univers.
Nous sommes chacun une clé. Nous n’en avons pas conscience. Nous courons après de faux semblants ; nous courrons après des rêves d’appartenance. Un objet quel qu’il soit nous procure deux choses : la joie de le posséder et le désir de faire partie d’un groupe. L’objet offre des plaisirs éphémères. Il nous fait oublier l’attention, cette attention à l’autre, cet amour inconditionnel non empreint de désir, mais sincère. Ce don du cœur sans calcul. Aimer est plus fort qu’être aimé.
Pensez-y en ces temps troublés qui nous enseignent l’humilité.
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