Ou durcissement ?
Rechercher le « Qui ? », le « Quoi ? » ou le « Comment ? » est parfois inutile voire angoissant.
Dénoncer un bouc émissaire ou stigmatiser un groupe a été la voie choisie par des régimes autoritaires qui se sont transformés en dictatures. La guerre des « Ego » conduit à des débats stériles pour la satisfaction de ceux qui préfèrent maintenir le marasme plutôt que dégager des solutions.
Si le doute est scientifique, l’urgence impose l’audace. Perdre du temps en essayant de disserter sur le problème ne fera pas avancer l’issue. L’orgueil et la vanité se disputent la primauté, alors qu’il est nécessaire de faire d’abord preuve d’humilité.
La réaction face à l’inconnu est fonction de nombreux paramètres. On peut citer la culture, l’éducation, le sens de l’engagement, notamment. La liste n’est pas exhaustive. La nature de chacun est d’abord liée à l’instinct, l’animalité qui sommeille en soi. Les peuples sont dociles ou rebelles. La docilité va de la soumission au civisme ; la rébellion de révolte à la contradiction. L’acceptation est-elle un signe de docilité ou de sagesse ? La colère ne révèle-t-elle pas la faiblesse ?
Face à l’indiscipline des uns, la réponse des autres est le durcissement. Il n’est pas certain que le durcissement soit la meilleure des réponses. Certains ne le comprendront pas du moment où la situation perturbe leur routine ou leurs petites affaires. La machine est alors en route pour des voies de plus en plus autoritaires.
Les contradictions alimentent le doute. Aujourd’hui, il est plus que jamais nécessaire de changer de route, la Nature nous envoie un signal. En confinant l’Humanité dans la peur, elle rappelle à qui voudra bien l’entendre que le temps des apprentis-sorciers est révolu.
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